lundi 30 octobre 2017

La Toussaint

(Article déjà publié en 2010)

Voici une série de photos de la Toussaint prises il y a quelques années par notre ami photographe Jacques à Renaix dans la province de Flandre orientale, ainsi qu'à Frasnes-lez-Anvaing et Saint-Sauveur dans la province du Hainaut : http://vuesdunord.skynetblogs.be/cimetieres-du-nord . Bonne semaine à tous.

jeudi 26 octobre 2017

Christian Hecq dans le film "Knock"

                                                    Résultat d’images pour christian hecq

Né en 1964 dans une famille bourgeoise de Nivelles,  Christian Hecq effectue ses études secondaires au collège Saint-Vincent de Soignies, puis suit les cours de l'INSAS (Institut National Supérieur des arts du spectacle) à Bruxelles. Cet acteur belge travaille depuis 2008 à la Comédie Française à Paris. Il est actuellement à l'affiche du film "Knock" où il joue le rôle du facteur face à Omar Sy.

Le comédien belge Christian Hecq a répondu aux questions du magazine "Point de Vue" :

"Dans la pièce de Jules Romains, votre personnage de facteur  était un "tambour de ville"?
- Il reste un peu "tambour de ville" puisqu'il annonce les nouvelles à la population. Nous avons tourné dans un petit village du Vercors et, coïncidence étonnante, j'y ai rencontré un authentique ancien facteur. Il m'a raconté son métier qui ressemblait étrangement à celui de mon personnage dans "Knock". Il lui arrive d'apporter la lettre à pied dans une maison difficile d'accès, de la lire à des gens ne maîtrisant pas la lecture, de rédiger la réponse et, si c'est un lieu très retiré, de devoir y loger pour ne repartir que le lendemain...

- Que vous a dit Lorraine Lévy de votre personnage?
- Elle m'a donné une indication précieuse :  ce facteur fait corps avec son vélo. C'est un personnage tendre et empreint d'une certaine naïveté. Il s'est fait progressivement, lors des lectures du scénario et de la rencontre avec les autres acteurs, un groupe très soudé. Au cinéma, j'ai souvent interprété de petits rôles auxquels je n'ai pas eu le temps de m'attacher. J'ai toujours donné la priorité au théâtre. Jouer avec Omar Sy était un délice sans bornes. Son statut de tête d'affiche n'entache absolument pas sa manière de travailler. Il était très à l'écoute, aimait suivre les propositions de chacun et n'imposait rien. Un immense bonheur.

- On pense forcément aussi au facteur de "Jour de fête" de Jacques Tati?
- Oui, d'ailleurs, lorsque nous avons parlé du costume, j'y ai pensé. Il ne s'agissait pas de le copier, le rôle est d'ailleurs écrit très différemment. Celui de "Knock" est alcoolique, ce qui est toujours agréable à jouer pour un acteur corporel. Il a un côté clownesque avec son pantalon à grandes poches. Au cinéma ou au théâtre, la conception d'un costume est pour moi un moment crucial. Quand il est réussi, j'ai l'impression d'avoir fait une bonne partie du chemin.

- Enfant, vous n'aviez pas encore la vocation de devenir acteur?
- Je voulais étudier la physique, travailler dans les énergies douces, les panneaux solaires, les éoliennes. Mes professeurs m'avaient passionné et j'aimais savoir comment les choses fonctionnaient. J'avais aussi en tête l'image du savant fou, un personnage que j'aurais bien voulu jouer. Je ne venais pas d'un milieu artistique et n'osais me projeter dans ces métiers-là. Ma mère m'emmenait tout le temps au théâtre, j'y ai connu de grands frissons. Puis, pendant mes études de physique, je me suis aperçu que le milieu ne me plaisait pas. Elle m'a finalement suggéré de me lancer... Cela a fait trembler mon père, mais il m'a laissé chercher ma voie. Au début de mon parcours à Bruxelles, je me souviens que je jouais trop avec le corps. Mes professeurs ont passé leur temps à tenter de canaliser cette tendance.

- Vous avez déclaré avoir appris à parler théâtre en entrant à la Comédie Française. Que cela signifie-t-il?
- Quand Muriel Mayette de la Comédie Française m'a proposé d'entrer dans cette maison, je faisais partie de la compagnie Philippe Menty, dans laquelle je faisais de la danse et manipulais des marionnettes. J'avais déjà fait beaucoup de spectacles, du cirque, et je me demandais pourquoi ils voulaient engager un vieux mime à la Comédie Française. Je ne me sentais pas légitime. C'est devenu l'une de mes écoles de vie.

- On a souvent l'impression que vous créez votre propre espace-temps sur scène?
- Ce sont comme des bulles... Mais Feydeau autorise cela. Dans "Un fil à la patte", sa description de l'entrée de Bouzin laisse cette liberté. Cet auteur qui est le roi de la didascalie reste flou à son sujet. Je me suis engouffré dans cette faille. J'aime que les personnages ne soient pas lisses et qu'ils débordent un peu. Et j'adore observer tout ce qui bouge, comme "20.000 lieues sous les mers", avec les méduses, les araignées de mer et toute la faune sous-marine.

- Cette pièce était aussi un moyen de retomber en enfance?
- Je travaille essentiellement avec mon enfance, c'est ma matière première".

jeudi 19 octobre 2017

La Botte du Hainaut

(Article déjà publié en 2010)

Partons à l'extrémité sud-est de la province du Hainaut, le long de la frontière française, qui est l'endroit idéal pour passer un week-end. Grâce aux photos de notre ami Jacques, voici trois suggestions de visites dans cette région :

1° L'Aquascope de Virelles (http://www.aquascope.be/) pour une promenade en pleine nature autour d'un des plus grands plans d'eaux de notre pays. Photos de Jacques :
http://vuesdunord.skynetblogs.be/archive/2009/07/02/virelles-1.html
http://vuesdunord.skynetblogs.be/archive/2009/06/30/virelles-2.html
http://vuesdunord.skynetblogs.be/archive/2009/06/28/virelles-3.html

2° Situé dans un méandre de l'Eau Blanche, Lompret est classé parmi les plus beaux villages de Wallonie : http://vuesdunord.skynetblogs.be/archive/2009/06/21/lompret-chimay.html

3° A l'exception de son théâtre qui est un petit bijou, le château de Chimay avait été très endommagé par l'incendie de 1935 et la deuxième guerre mondiale. Il a été sauvé à partir de 1947 par le prince Elie et la princesse Elisabeth de Chimay qui, jeunes mariés, ont décidé de reprendre ce château dont aucun membre de la famille ne voulait s'occuper. A plus de 80 ans, la princesse assurait encore plusieurs visites guidées par jour avec beaucoup d'humour (la visite se fait aujourd'hui avec un audio-guide) :
http://vuesdunord.skynetblogs.be/archive/2009/06/17/chateau-de-chimay.html
http://vuesdunord.skynetblogs.be/archive/2009/06/19/visite-guidee-du-chateau-de-chimay.html

lundi 9 octobre 2017

Dix articles à lire sur mes deux autres blogs :

1° Sur mon blog des écrivains belges :



- "La vengeance du pardon" (Eric-Emmanuel Schmitt) :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2017/08/la-vengeance-du-pardon-eric-emmanuel.html



2° Sur mon blog de la famille royale belge :


- Quelles sont les communes déjà visitées par le roi Philippe? :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2017/08/quelles-sont-les-communes-visitees-par.html




jeudi 5 octobre 2017

Les 125 ans de Veritas

La petite mercerie créée à Anvers par Jean-Baptiste Leestmans a bien grandi et fête son 125ème anniversaire en pleine forme :   133 magasins et 800 emplois. Quand les H&M et Zara ont commencé à se multiplier à travers le pays, Veritas a vu fondre sa clientèle. Au lieu de fabriquer leurs vêtements, les coudre ou tricoter, les gens ont été les acheter tout faits. Veritas a aussitôt réagi et s'est lancé dans les accessoires de mode avec pour objectif de proposer au client tout ce qui lui permettra de personnaliser et d'individualiser un vêtement ou un sac. Actuellement, Veritas propose aussi des ateliers de tricot et de couture, et propose la vente en ligne depuis 2014.

Depuis mai, le nouveau patron de Veritas est Ulrik Vercruysse (ancien CEO de Thomas Cook Belgique) qui ne cache pas ses ambitions de passer le cap des 200 magasins :   "Veritas et ses nouveaux actionnaires, le fonds d'investissement belge Indufin, veulent réaliser une croissance significative. Ce sera un défi personnel intéressant. Sur la Belgique, nous avons déjà une très bonne couverture : dès qu'une galerie commerçante ouvre, nous y sommes. On est aussi présents dans les centres commerciaux où le client peut venir se garer devant le magasin, sans négliger les centre-villes. Disons qu'il reste encore quelques trous à combler (à Namur, par exemple, on voudrait ouvrir un second Veritas). Après la France et l'Allemagne, on testera les Pays-Bas et la Scandinavie. Le concept Veritas n'existe pas ailleurs. Il n'y a donc aucune raison pour que ça ne marche pas, mais une chose à la fois".

Cliquez ci-dessous sur "Economie" pour retrouver nos entreprises qui fonctionnent bien et dont je vous ai déjà parlé :  Extra, Moeder Siska, nos fritkots, Studio 100, nos bières, Pointcarré /Zeb, Durbuy Adventure Valley, Lutosa, Ice-Watch, Devos Lemmens, Delacre, Renmans, Thomas&Piron, Pairi Daiza, Ijsboerke, Delvaux, l'autrucherie du Doneu, Colruyt, Bobbejaanland, le Métropole, Exki, nos cuberdons, Au Pain Quotidien, les Tartes Françoise, Destrooper, etc.