dimanche 31 mars 2013

Un printemps noir-jaune-rouge?

Dimanche 24 mars 2013 :   Bien souvent, les courses cyclistes sont l'occasion de voir de nombreux drapeaux flamands distribués par divers sponsors et associations. Dimanche dernier, à l'arrivée de la course Gand-Wevelgem, des membres néerlandophones des Jeunes Pro Belgica, de l'Alliance Belge et de BPlus s'étaient unis pour faire une action drapeaux belges qui n'est pas passée inaperçue.                          
                                     
                         

Mardi 26 mars 2013 :  Les couleurs tricolores étaient à nouveau à l'honneur lors du match de football Belgique-Macédoine (1-0) dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde du Brésil 2014. Nous sommes toujours les premiers de notre groupe, à égalité avec la Croatie. Pour la quatrième fois consécutive, le Stade Roi Baudouin à Bruxelles était complet avec 47.000 spectateurs (c'était déjà le cas lors des matchs contre les Pays-Bas, la Croatie et l'Ecosse), dont les princes Philippe et Gabriel de Belgique. Pour le match en Ecosse du mois de septembre, il y a déjà plus de 7.000 demandes pour le déplacement!  A l'appel des Diables Rouges, les enfants des écoles belges avaient envoyé plus de 40.000 dessins pour garnir mardi le stade. Les 200 clubs de supporters reconnus officiellement par l'Union Belge de Football (dont la majorité se trouve en Flandre comme je vous avais montré sur la carte il y a quelques jours) ont de plus en plus de membres et multiplient les activités aux quatre coins du pays. Les sponsors entrent également dans ce jeu tricolore, comme ING qui a offert mardi plus de 40.000 écharpes tricolores, ou Belgacom et La Dernière Heure qui ont installé un écran géant à Liège pour permettre à 7.000 personnes de voir le match.

Jeudi 28 mars 2013 :   Fidèles à la devise de notre pays "L'union fait la force", la Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et son homologue néerlandophone de la VSV (Vlaamse Vereniging van Studenten) ont décidé de s'unir ce jeudi pour une journée d'action nationale dans huit villes du pays (Bruxelles, Gand, Liège, Louvain-la-Neuve, Namur, Anvers, Mons et Louvain) pour réclamer un refinancement de l'enseignement supérieur. A Bruxelles, les étudiants se sont rassemblés devant le cabinet du ministre Marcourt avant de se rendre à son homologue néerlandophone Pascal Smet. Le président de la FEF David Mendez Ypez a aussi fait remarquer lors de la conférence de presse :   "Cette manifestation nationale est aussi une manière symbolique pour nous, étudiants, de prendre un peu de hauteur sur les politiques...en vue des élections de 2014".

jeudi 28 mars 2013

Interview de l'acteur belge Benoît Poelvoorde


Quand je serai petit : photo Benoît Poelvoorde

Le week-end dernier, l'acteur belge Benoît Poelvoorde (né à Namur en 1964) a accordé une longue interview au journal "Le Soir" :

"Comment allez-vous Benoît?
- Quand j'étais scout, j'espérais un totem style "loup agile". On m'a surnommé "ouistiti toboggan" car je faisais le singe et que j'avais des hauts et des bas! Aujourd'hui, on m'associe aux bipolaires. Je ne suis pas bipolaire, je ne suis pas maniacodépressif, je ne suis pas sous lithium. J'ai des hauts et des bas comme tout le monde. Simplement, comme je suis entier et que je fais tout le temps du bruit, çà se voit plus fort. Mais je rassure tout le monde : ma dépression, c'est fini. Je vais très bien, je suis en très bonne santé. J'ai du travail, je m'amuse parfois en travaillant. Je vais aller tourner à Vevey, au bord du lac Leman. Les gens paient pour aller là-bas. Moi, on me paie pour y aller. C'est presque indécent.

- A propos d'indécence, on a beaucoup parlé du salaire des acteurs. Quelle est votre position?
- Je prends de l'argent quand il y en a. Ce serait trop bête de se priver! Je n'en prends pas quand il n'y en a pas. Je ne vais pas saigner. Pour le film "Quand je serai petit" de Jean-Paul Rouve, je voulais le faire gratuitement. La production a refusé. Tu dois prendre un minimum pour qu'ils puissent déclarer quelque chose. Mais si c'est une grosse artillerie, je n'ai pas d'état d'âme. Gros salaire ou petit salaire, cela ne change rien à tes conditions de tournage. Je n'ai jamais fait un film uniquement pour l'argent. Tu n'imagines pas le nombre de films que j'ai refusés où j'aurais pu me faire des couilles en or. Les trucs qui rassemblent les comiques, c'est blindé pognon. Ce sont les télés qui raquent.

- Avez-vous souvent été à l'intéressement?
- Je l'ai fait sur de gros films comme "Astérix", "Rien à déclarer" et "Podium". Parfois, c'est une bonne idée, parfois pas. Sur "Podium", comme les producteurs pensaient que le film ferait 1,5 million maximum, ils m'ont mis à l'intéressement très tôt. Moi, j'y croyais et je me suis mis à l'intéressement sur tout, le film et les produits dérivés. Ca, c'est banco!

- Et l'exil fiscal, est-ce envisageable pour vous?
- Jamais de la vie! En Belgique, on est imposé comme des pétés (2/3 du film part aux impôts) mais je participe à l'effort. Je trouve cela normal. Je ne suis pas là pour juger mais personnellement, je dis non à ce genre d'exil.

- Avez-vous envisagé le cinéma comme une fuite?
- Oui. Je tournais pour ne pas réfléchir. J'ai fait çà longtemps. Comme j'avais quelques ambitions, je tournais pour pouvoir postposer le moment où j'allais être face au fait que je n'arriverais pas à mes ambitions. C'est fini çà! J'ai admis que je n'étais pas à la hauteur. Avant, le cinéma me permettait de dire : "Je ne peux pas, je tourne".

- Quelles étaient vos ambitions?
- J'aurais voulu écrire un chouette truc tout seul : un spectacle ou un film. Je n'y suis jamais arrivé, je suis trop paresseux. A un moment, je me suis rendu compte que çà ne m'intéressait plus car je n'avais rien à dire en fait. C'est dur à admettre. J'ai mis le temps. Au début, je ne me posais pas de questions : je tournais, je gagnais de l'argent. J'ai même fait des films par vanité comme "Astérix". Ce fut un tournage horrible. Quand tu fais des films pour les mauvaises raisons, tu le paies.

- Mais si on regarde vos projets récents, vous vous confrontez à des univers forts?
- Je n'aime pas les mous, j'aime les gens de caractère.

- Vous venez de terminer le film de Fabienne Godet. Début avril, on va vous découvrir dans le film d'Hélène Fillières. C'est souvent les réalisatrices qui vous révèlent le plus intimement?
- Normal : elles sont à la fois ma maman, ma maîtresse, ma soeur, ma copine et mon chef. Elles peuvent prendre la position qu'elles veulent. Un homme peut aussi être dans la séduction mais pas aussi fort qu'une femme. Pour moi, c'est plus facile de donner des trucs intimes à une femme. Quand Benoît Mariage me met dans des situations d'émotion, c'est plutôt en rapport avec une difficulté de vie. Une réalisatrice, elle, va user du relationnel. Mais plus loin que le film d'Hélène Fillières, je ne peux pas aller! Elle m'a mis complètement à terre. Cela m'a pas mal perturbé psychologiquement. Pas pour le sujet, mais pour le rapport qu'elle avait instauré sur le plateau. Après son film, je peux tout faire.

- Donc, vous ne redoutez plus l'abandon devant une caméra?
- Effectivement. Mais je suis pour le lâcher-prise sans penser. Car si je suis dans le contrôle, je me mets à penser et je panique.

- Valérie Lemercier aimerait beaucoup tourner avec vous?
- Je sais, elle m'avait proposé un film sur le roi des Belges. Le scénario n'était pas à la hauteur. De plus, je n'ai pas envie de m'attaquer à la famille royale. Ce serait un séisme à la maison :  ma mère ne me parlerait plus, ne me donnerait plus à manger, ne repasserait plus mes chemises. Quand je ne tourne pas, elle vient nettoyer chez moi le lundi. Et on nettoie ensemble. On est des maniaques de la propreté. Et on se dit plein de trucs : on parle beaucoup détergents...

- Pourquoi n'avez-vous jamais fait de pub?
- J'ai toujours refusé. Si tu as besoin d'argent, je n'ai rien contre. Le jour où vous me verrez faire une pub, c'est que je suis dans le besoin. Mais en soi, je trouve cela débile : ce n'est pas parce qu'un acteur connu vante des pâtes que les gens vont les acheter. On continue à croire que les gens sont stupides. On m'a demandé pour faire de la pub pour des saucissons, des pneus, des cuisinières, du parfum pour wc, une banque, Duvel, etc. Mais jamais Hermès ou Vuitton... Je n'ai jamais eu des trucs classe. Pendant six ans, j'ai fait une voix pour Décathlon. Aujourd'hui, je ne suis plus vraiment l'image du sport. Notez que je n'ai jamais compris pourquoi ils étaient venus vers moi...

- Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous auriez fait de votre vie si vous n'aviez pas été acteur?
- Je me le demande tous les jours. Comme j'essaie de faire autre chose, je me le demande et me dis que je ne sais rien faire d'autre. Depuis des années, je me dis que je vais arrêter, mais pour faire quoi? D'où l'Intime Festival à Namur début septembre. Un festival de rencontres, de lectures, d'écrivains. Il y aura de la musique, de la danse, de la photo. Un patchwork sur l'intime. Namur est une très belle ville avec de très belles librairies et je trouvais qu'il manquait quelque chose. Un jour où je déprimais sur ma vie que je trouvais débile car elle se limitait à attendre dans des loges, Chloé Colpé, une amie, m'a aiguillé vers ce que j'adore : la littérature. Je lui ai répondu que je n'en aurais jamais le courage. Elle a proposé qu'on le fasse ensemble. Là, je suis obligé d'y aller. Mais c'est bien, c'est chez moi. Jamais je ne quitterai Namur. C'est là d'où je viens et c'est là où je suis bien. Ca me coûte d'être loin de chez moi. Quand je vois le clocher de la cathédrale ou la citadelle, je sais que çà va aller mieux. La littérature est le seul espace où je fais confiance à d'autres gens pour me communiquer des émotions que je n'arrive pas à interpréter ou diffuser. Un livre, c'est un partage de l'intime. C'est sacré, c'est universel alors que tu as l'impression que l'auteur s'adresse à toi seul. Le cauchemar de ma vie, c'est de perdre mes lunettes. Dans la vie, je n'ai pas beaucoup de plaisir, à part les livres et les voitures. Les voitures, c'est mon côté gamin. Je ne collectionne pas, je change de bagnole tout le temps. J'aime les voitures qui filent, les Porsche. La dernière était une décapotable rouge vif. J'assume pleinement. Je suis plus souvent chez mon garagiste que chez mon médecin.

- Et le cinéma, c'est...?
- Un travail. Le plaisir se concentre au moment de jouer, quand tu entends action et que tu peux y aller. Plus je vieillis, plus je me mets des trucs difficiles et çà, j'aime bien. Mais ce qui va autour m'emmerde. Et je ne vais jamais voir mes films depuis "Mon pire cauchemar" où je suis resté 7 minutes! Je n'aime pas me regarder. Ca parasite mon action.

- Faire du cinéma fait rêver pas mal de gens. Or vous donnez l'impression que cela ne remplit pas bien une vie?
- En fait, c'est le temps qu'on passe à attendre qui m'énerve. J'aime que çà aille vite. Je devrais faire de la télé. Qu'on me trouve un récurrent! Tranquille. Aucun risque. Pas de promo. Et il y a plus d'inventivité dans les séries télé que dans les films.

- Ecrivez-le!
- Oh non! Je n'ai plus de neurones, j'approche de la cinquantaine. Je me prépare car je n'ai déjà plus tous mes bois, comme dit ma mère. Une nouvelle jeunesse la cinquantaine? Connerie. Mais j'ai toujours eu une tête de vieux. Je n'ai jamais eu le rôle du jeune premier. A 21 ans, je jouais un tueur... Aujourd'hui, le physique est là. Du coup, j'ai encore quelques belles années. Tous les âges valent la peine. Je ne suis pas un nostalgique. Et quand on a un physique difficile, on a des rôles plus intéressants que les bellâtres. Moi, on ne me propose que des chouettes rôles.

- Et le théâtre? Il y avait ce projet en commun avec Dany Boon?
- Je suis Monsieur Projet! Si on réunit toutes mes interviews, la liste des projets est kilométrique. Au moins, j'y crois quand je le dis, mais c'est trop de travail.

- Pourquoi continuer le cinéma?
- C'est de l'inconscience...ou trop de conscience. Je ne vais pas refuser de travailler en période de crise. Je continue par solidarité, je travaille pour aider les autres. Je ne peux pas refuser du boulot quand tout le monde en cherche, ce serait obsène. C'est du pur altruisme. Je pourrais prendre ma retraite mais comment refuser Beauvois, Mariage, Jacquot... Après, j'ai promis - engagement familial - que j'arrête 2-3 ans. Mais c'est un métier de con, acteur. Tu restes assis toute la journée, tu attends dans ta loge avec ton chien. On finit tous acteurs à petit chien. Bouli a un petit chien, j'ai un petit chien. Personnellement, je ne vois rien qui m'enrichit. D'où la lecture. Sur le tournage de Benoît Mariage, j'ai lu une quinzaine de bouquins.

- Mais ce métier vous apporte quand même quelque chose?
- Oui, des rencontres. C'est fascinant un réalisateur qui convainc cent personnes de le suivre. Les acteurs sont aussi fascinants car ce sont des pathologies ambulantes.

- Quelle est votre pathologie?
- Je dois être assez décablé!

- Que faites-vous quand vous avez le moral à zéro?
- J'appelle ma mère. Cela dure une minute et deux secondes, et elle me dit : "Ne te pose pas de questions. De toute façon, tu es le meilleur". Impeccable, je raccroche et j'ai une très bonne journée. Ma mère n'est pas du tout objective. Il y a trois sujets qu'on ne peut pas critiquer pour elle :  la famille royale, Eddy Merckx et moi. Oui, j'arrive en troisième position.

- Vous parlez souvent de retraite. Or, n'est-on pas acteur à vie?
- Si, si. Je suis acteur, il n'y a rien à faire. Je ne sais faire que çà. Je jouerai même ma mort. Au moment fatidique, j'en rajouterai sans doute des caisses".

mardi 26 mars 2013

"Marie-Henriette, reine des Belges : la lionne blessée" (Jo Gérard)

Née le 23 août 1836, Marie-Henriette est la fille de l'archiduc Joseph d'Autriche, palatin de Hongrie, et de Marie-Dorothée de Wurtemberg. Elle passe une enfance heureuse en Hongrie, loin du protocole de la Cour de Vienne. A 16 ans, elle participe, pour la première fois, à un bal de la Cour.

Afin de préserver l'indépendance de la Belgique face à l'impérialisme français de Napoléon III, le roi Léopold Ier imagine un mariage politique entre le prince héritier Léopold, duc de Brabant, et l'archiduchesse Marie-Henriette d'Autriche. La reine Victoria d'Angleterre trouve cette union prématurée et incite en vain son oncle à la reporter d'un an. Après l'accord de l'empereur François-Joseph, Marie-Henriette quitte avec regret sa famille en août 1853 pour prendre la direction de la Belgique.

Mais le courant ne passe pas entre les jeunes époux. Contrairement à son mari, Marie-Henriette aime l'équitation, la peinture, la musique et la littérature. On parle de "l'union d'un palefrenier et d'une religieuse, étant entendu que la religieuse est le duc de Brabant". En octobre, ils se rendent chez la reine Victoria qui constate leurs différences et pense que leur mariage n'a pas encore été consumé.

Préoccupé par la situation du jeune couple, le roi Léopold Ier leur offre un long voyage en Orient de novembre 1854 à août 1855. Ils visitent notamment Vienne, Venise, Trieste, Corfou, Alexandrie, Le Caire, Jérusalem, Beyrouth, Damas, la Crête, Rhodes, Athènes, la Sicile, le Vatican et la Suisse. Ce voyage s'avère positif pour le couple qui s'est un peu rapproché.

En 1865, Léopold Ier meurt, la main dans celle de sa belle-fille Marie-Henriette qui devient reine des Belges. L'année suivante, le nouveau couple royal effectue des Joyeuses Entrées à Gand, Bruges, Ostende, Mons, Tournai, Liège, Charleroi et Namur.

L'auteur Jo Gérard compare Marie-Henriette à Louise-Marie :   "Ce qui rapproche les deux premières souveraines?  L'échec de leur vie sentimentale et, osons le mot, sexuelle. Louise-Marie ne le dissimule pas dans une lettre pathétique qu'à la fin de son existence elle adressera à son mari. Celui-ci, comme Léopold II plus tard, entendra bien limiter le rôle officiel de sa femme. Il ne cherchera jamais à lui confier d'importantes missions politiques ou diplomatiques. Nos deux premiers rois ne feront pas de leurs épouses de véritables collaboratrices ainsi qu'on le verra au temps d'Albert Ier pourvu, il est vrai, d'une femme douée d'une forte et originale personnalité".

Fille de Léopold II et de Marie-Henriette, la princesse Stéphanie écrira plus tard :  "Mes parents ne se sont pas compris. Leurs chemins se sont croisés un seul instant, pour s'écarter aussitôt et à jamais. Il choisit celui de l'indifférence et de l'infidélité ; elle dut accepter celui de la résignation, de la solitude et de la douleur".

Outre des actions de charité, la reine Marie-Henriette part chercher à Miramar en 1867 sa belle-soeur Charlotte, éphémère impératrice du Mexique, et soigne des blessés au palais royal durant la guerre franco-prusienne de 1870. Elle a la douleur de perdre son fils Léopold, victime d'une pneumonie suite à une chute dans un étang à Laeken. A partir de 1895, elle fuit la Cour, laissant le rôle de Première Dame à sa fille cadette la princesse Clémentine, et s'installe à Spa où elle se plaît beaucoup et décède en 1902.

Jo Gérard est un bon conteur mais il a le défaut de s'étendre sur des sujets historiques qui n'ont rien à voir avec le sujet du livre. J'aurais préféré qu'il explore un peu plus la personnalité et la correspondance de la reine Marie-Henriette.

Plus d'infos sur Louise-Marie, la première reine des Belges et belle-mère de Marie-Henriette :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/05/louise-marie-dorleans-la-reine-oubliee.html

dimanche 24 mars 2013

Justine Henin, maman d'une petite Lalie

Née en 1982 à Liège, Justine grandit dans la commune de Rochefort et fait ses premiers pas sur un court de tennis à l'âge de cinq ans. Son enfance est marquée par le décès de sa maman, victime d'un cancer. Justine devient ensuite interne à Mons, où elle combine ses études secondaires à l'Athénée Royal Marguerite Bervoets et ses entraînements au centre AFT de Mons. C'est le début de sa collaboration avec son entraîneur Carlos Rodriguez. En 1997, elle remporte le tournoi junior de Roland-Garros, devient la plus jeune championne de Belgique et est déjà reçue en audience par le roi Albert. Devenue professionnelle en 1999, Justine gagne le premier tournoi adulte auquel elle participe à Anvers en battant la Française Sarah Pitkowski en finale.

A Anvers, elle inaugure ainsi son impressionnant palmarès avec 41 titres dont 7 en Grand Chelem :  Anvers en 1999 ; Gold Coast, Canberra et 's Hertogenbosch en 2001 ; Berlin et Linz en 2002 ; Roland-Garros, Dubaï, Charleston, Berlin, San Diego, Toronto, US Open et Zürich en 2003 ; Open d'Australie, Sydney, Dubaï, Indian Wells et médaille d'or aux jeux olympiques d'Athènes en 2004 ; Charleston, Varsovie, Berlin et Roland-Garros en 2005 ; Sydney, Dubaï, Roland-Garros, Eastbourne, New Haven et les Masters en 2006 ; Dubaï, Doha, Varsovie, Roland-Garros, Eastbourne, Toronto, US Open, Stuttgart, Zurich et les Masters en 2007 ; Sydney et Anvers en 2008. Avec l'équipe nationale belge de l'époque (Kim Clijsters, Laurence Courtois et Els Callens), elle a remporté la Fed Cup en 2001 contre la Russie.

Justine Henin est restée 117 semaines au rang de numéro 1 au classement mondial de la WTA et a reçu d'autres récompenses :   Sportive Belge de l'Année 2003, 2004, 2006 et 2007 ;  Trophée National du Mérite Sportif en 2001 avec Kim Clijsters ; Sportive Européenne de l'Année 2002, 2003, 2006 et 2007 ; Grand Croix de l'Ordre de la Couronne ; championne de l'Unesco pour le sport ;  Sportive Mondiale de l'année 2007.  Justine revient à la compétition en 2010 mais ses blessures l'empêchent de réussir son come-back.
            
               

samedi 23 mars 2013

Victoire de la Belgique contre la Macédoine (0-2)

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A l'initiative de Belgacom et du journal "La Dernière Heure", un écran géant avait été installé hier sur la place Saint-Lambert à Liège pour regarder le match de nos Diables Rouges (l'équipe nationale belge de football) contre la Macédoine. Ce fut un succès :  d'une part parce que nous avons gagné (0-2), et d'autre part parce que la place était remplie par 7.000 supporters. Vous retrouverez d'autres photos de cette belle soirée sur http://galeries.dhnet.be/album/FOOT/ambiancealiege/  .

Cet engouement patriotique autour de nos Diables Rouges se manifeste aussi par les activités des plus de 200 clubs de supporters reconnus officiellement par l'Union Belge de Football. Voici la liste des clubs de la province de Hainaut :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/03/les-clubs-de-supporters-hennuyers-des.html .
         

   Prochain match des Diables Rouges :  ce mardi au Stade Roi Baudouin contre la Macédoine.                    

vendredi 22 mars 2013

L'Yser

Avec l'Escaut et la Meuse, l'Yser est un des trois fleuves belges. Il prend sa source en France, pénètre ensuite dans la province de Flandre occidentale et reçoit l'Yperlée (la rivière d'Ypres). L'Yser passe ensuite à Dixmude (http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/10/la-ville-de-dixmude.html) et Nieuport (http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/04/la-station-balneaire-de-nieuport.html) avant de se jeter dans la mer du Nord. L'Yser a joué un rôle important dans notre histoire en 1914. Devant l'avancée des Allemands, l'armée belge a l'idée géniale d'ouvrir les écluses afin de stopper les troupes ennemies. Pendant quatre ans, encouragés par le roi Albert Ier et la reine Elisabeth restés avec eux, nos soldats vont rester dans ce dernier lambeau de territoire libre et résister à l'armée allemande, pendant que tout le reste de la Belgique est occupé.

mercredi 20 mars 2013

Allez les Diables Rouges!

Dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, les Diables Rouges (l'équipe nationale belge de football) sont premiers de leur groupe, à égalité avec la Croatie (10 points tous les deux). Ils ont battu le Pays de Galles (0-2), la Serbie (0-3) et l'Ecosse (2-0), et ont fait match nul contre la Croatie (1-1). La première place du groupe va donc probablement se jouer entre la Belgique et la Croatie, car la Serbie et la Macédoine n'ont que 4 points, le Pays de Galles 3 points, et l'Ecosse 2 points. Le premier du groupe est directement qualifié pour le Mondial 2014, et le deuxième participera aux matchs de barrage. Ces bons débuts de notre équipe nationale s'accompagnent d'un engouement populaire qu'on n'avait plus connu depuis longtemps :  création de nouveaux clubs de supporters des Diables Rouges (on a passé le cap des 200 reconnus officiellement ; voir carte ci-dessous), envoi de 46.000 dessins tricolores d'enfants pour garnir le Stade Roi Baudouin la semaine prochaine, présence massive sur les réseaux sociaux, participation du Grand Jojo (qui avait cartonné en 1986 avec son tube "E viva Mexico" lorsque nos Diables Rouges s'étaient hissés jusqu'en demi-finales), etc. Et la Belgique est actuellement 19ème au classement mondial de la FIFA.

Prochains matchs :  ces 22 et 26 mars 2013 contre la Macédoine. Allez les Diables Rouges!

                                           Photo : Les partenaires de l'URBSFA vous font gagner les derniers tickets pour Belgique - Macédoine. Plus d'infos : http://bit.ly/YhZwoH                                                                                                                                                

mardi 19 mars 2013

Agenda patriotique belge

"Le patriotisme, c'est l'amour des siens. Le nationalisme, c'est la haine des autres"  (Romain Gary)

Lundi 1er avril 2013 à 11h :  2ème cérémonie d'hommage à Gabrielle Petit devant sa statue, place Saint-Jean à Bruxelles.

Dimanche 7 avril 2013 :  Assemblée générale de la section Verviers du Mouvement Dynastique.

Samedi 13 avril 2013 à 18h :  1er souper des Red Devils Dour (club de supporters des Diables Rouges dans la région de Mons-Borinage).

Dimanche 21 avril 2013 :  50ème anniversaire de la section Anderlecht de la Ligue Royale des Vétérans du roi Léopold III.

Mercredi 1er mai 2013 :  2ème excursion annuelle de Pro Belgica Hainaut (visite du château de Beloeil à l'occasion de son exposition d'amaryllis).

Vendredi 3 mai 2013 :  Last Post à Ploegsteert avec les porte-drapeaux des associations qui le souhaitent (28 en 2012).

Dimanche 5 mai 2013 :  Participation d'une délégation belge au Défilé de la Libération à Wageningen aux Pays-Bas.

Dimanche 12 mai 2013 :  Assemblée générale de la section Brabant wallon du Mouvement Dynastique.

Dimanche 26 mai 2013 :  Commémoration à Courtrai de la Bataille de la Lys.

Samedi 1er juin 2013 :  Assemblée générale de la section Ostende du Mouvement Dynastique.

Samedi 8 juin 2013 :  Assemblée générale de la section La Calamine du Mouvement Dynastique.

Samedi 15 juin 2013 :  Cérémonie du Drapeau Eternel à Orroir.

Dimanche 23 juin 2013 :  Excursion de Pro Belgica Gent à Audenarde.

Dimanche 21 juillet 2013 :  Action drapeaux belges des Jeunes Pro Belgica et stand de Pro Belgica dans la rue de la Régence à Bruxelles.

Dimanche 4 août 2013 :  Hommage à Nieuport au roi Albert Ier et aux héros de l'Yser.

Samedi 28 septembre 2013 à 15h :  183ème anniversaire de la révolution belge co-organisé par la Ville de Bruxelles, les Volontaires 1830 et Pro Belgica.

Samedi 19 octobre 2013 :  Journée nationale de la Ligue Royale des Vétérans du roi Léopold III.

Samedi 19 octobre 2013 :  Assemblée générale de la section Florennes du Mouvement Dynastique.

Samedi 9 novembre 2013 :  Assemblée générale de la section Bruxelles/Laeken du Mouvement Dynastique.

Lundi 11 novembre 2013 :  Défilé des membres de Pro Belgica devant le Roi à la Colonne du Congrès à Bruxelles.

Vendredi 15 novembre 2013 :  Action drapeaux belges des Jeunes Pro Belgica à la sortie du Te Deum de la fête du Roi à Bruxelles.

Dimanche 17 novembre 2013 :  Lunch annuel de Pro Belgica en région bruxelloise à l'occasion de la fête du Roi.

Lundi 4 août 2014 :  Commémoration internationale à Liège du centenaire de l'invasion allemande de la Belgique en 1914, en présence du roi Albert II, du président François Hollande et de la chancelière Angela Merkel.

dimanche 17 mars 2013

Actualité de l'acteur belge Jérémie Renier

Né en janvier 1981 à Bruxelles, Jérémie Renier a suivi des cours de théâtre, de mime et de cirque. A onze ans, il joue  dans son premier film "Les sept pêchés capitaux". En 1996, il est la révélation du film "La promesse" des frères Dardenne qui lui confient à nouveau un rôle dans leurs films "L'enfant", "Le silence de Lorna" et "Le gamin au vélo". Jérémie Renier a également joué notamment dans "Nue propriété" de Joachim Lafosse, "Les amants criminels" et "Potiche" de François Ozon. Son rôle principal dans "Clo-Clo" lui a valu le Globe de cristal 2013 du meilleur acteur remis par la presse française.
     Et quelle est son actualité en 2013? Cette semaine, il est à l'affiche de "Elefanto Blanco", un film argentin de Pablo Trapero, dans lequel il interprète le rôle d'un prêtre qui tente de régler les problèmes de pauvreté et de drogue de son quartier. Fin mars, Jérémie Renier va commencer le tournage de "Waste land" à Matongé (le quartier africain de Bruxelles) sous la direction du réalisateur flamand Pieter Van Hees. Il a confié à la presse :   "C'est un film de Pieter Van Hees, un film très très bruxellois, très noir, qui va être assez génial. Avec à peu près la même équipe que celle de "Rundskop". C'est l'histoire d'un flic borderline qui enquête dans Matonge. Tout se passe là, à Bruxelles, uniquement avec des acteurs flamands, francophones et africains. Je parle nos deux langues nationales dans ce film :  c'est très bruxellois, je vous l'avais dit. J'adore l'univers très sombre de Pieter Van Hees,très proche de celui de David Lynch. Il a déjà tourné quatre films, dont "Linkeroever" avec Matthias Schoenaerts, rien que des longs métrages ou des comédies barjots! Cela s'annonce très rock'n'roll".  Changement de registre pour Jérémie Renier qui débutera ensuite en juillet le tournage d'un autre film dans lequel il interprètera Pierre Berger, le compagnon du couturier Yves-Saint-Laurent.

jeudi 14 mars 2013

"Good morning Belgium : réflexions pour un fédéralisme revigoré"

"Good morning Belgium" a été co-écrit par neuf observateurs (tant du nord que du sud) de l'évolution institutionnelle belge qu'ils nous expliquent dans ce livre en faveur d'un Etat fédéral revigoré (ni unitaire, ni confédéral).

La scission de la Belgique est-elle possible sur le plan juridique?   Cette question avait déjà été abordée en 2008 par le ministre d'Etat Herman De Croo dans son livre bilingue "Que la Belgique crève? Questions aux séparatistes". Son point de vue est rejoint par le professeur Vincent Laborderie qui estime que la scission est aussi irréaliste qu'un retour à la Belgique unitaire. Il rejette l'exemple de la séparation pacifique de la Tchécoslovaquie car les Tchèques et les Slovaques n'avaient pas de capitale commune. Outre Bruxelles, comment partager la dette publique et les communes à facilités? Par ailleurs, selon le droit international, un nouvel Etat ne fait plus partie d'aucune organisation internationale (Otan, UE, ONU, p.ex.). Ainsi, quatre ans après la déclaration d'indépendance du Kosovo, seuls 89 Etats ont reconnu le pays, ce qui empêche son entrée à l'ONU. Et comme cinq Etats de l'UE ne veulent pas le reconnaître, cela lui ferme aussi les portes de l'UE. Il faut tenir compte également du Royaume-Uni et de l'Espagne qui ne veulent pas montrer à la Catalogne ou l'Ecosse que leur éventuelle indépendance serait facile... Et les instances internationales accepteraient-elles l'indépendance de la Flandre sans référendum ou consultation populaire?

Les mythes du mouvement flamand :    Les historiens Roel Jacobs et Paul Vaute reviennent sur les mythes du mouvement flamand, comme la bataille des Eperons d'Or en 1302. Les transferts financiers actuels nord-sud sont bien réels, mais une partie d'entre eux revient aux entreprises flamandes dont les principaux clients se trouvent au sud du pays... Et une Flandre indépendante et riche devrait aider les pays les plus pauvres de l'UE, comme la Roumanie ou la Bulgarie. Paul Vaute fait aussi remarquer :   "Le mouvement flamand, né très précocement en réaction contre la francisation de la justice, de l'administration, de l'armée...n'a pas été contrarié mais au contraire favorisé par l'Etat belge, soucieux de nous différencier de la France et de répondre ainsi à des ambitions annexionnistes récurrentes. La biculturalité offre l'avantage de définir d'emblée une identité belge distincte de celle de notre voisin du sud. C'est ainsi qu'Henri Conscience, soutenu dès le début par Léopold Ier, reçut un poste aux Archives provinciales, ce qui lui permit de disposer d'un revenu tout en se consacrant à l'écriture de ses livres. Tant Conscience que les autres éveilleurs du sentiment flamand étaient d'ailleurs, à cette époque, profondément patriotes belges".

Fédéralisme ou confédéralisme ?    Membres de l'asbl BPlus (www.bplus.be), Luc Ryckaert, Luc Van Coppenolle et Gilles Vanden Burre expliquent les différences entre ces deux termes, tandis que le professeur Philippe Van Parijs (KUL) détaille les différentes possibilités pour Bruxelles. Une confédération n'est pas un Etat, mais une alliance entre plusieurs Etats indépendants qui décident de gérer ensemble certaines compétences (la défense, les affaires étrangères, p.ex.). Une confédération n'a pas de parlement propre et la prise de décision confédérale nécessite l'unanimité. Comme chaque Etat-partie a un droit de veto et peut, à tout moment, se retirer de la confédération, ce concept est fragile. Dans le monde, les Etats-Unis d'Amérique et la Suisse ont évolué d'un Etat confédéral vers un Etat fédéral, et les confédérations Sénégal-Gambie (de 1982 à 1989) et Serbie-Montenegro (de 2003 à 2006) n'ont pas duré longtemps. Aussi, le confédéralisme, est-ce bien une solution d'avenir pour la Belgique?

Circonscription électorale nationale :  Le politologue Dave Sinardet nous explique l'intérêt d'une circonscription électorale nationale et nous retrace l'historique de ce projet lancé...à la fin des années 70 par le premier ministre Leo Tindemans pour la première élection directe des parlementaires européens, mais les autres partis ne l'ont pas soutenu. Depuis plusieurs années, il est défendu dans la presse par le groupe bilingue d'universitaires Pavia.

Conclusion :   Je partage cette réflexion du professeur Vincent Laborderie :  "En Belgique, comme ailleurs, ce n'est pas la réalité qui fait la perception, mais la perception qui façonne la réalité politique. Tous les événements, même les plus anodins, sont interprétés comme symboliques et hautement significatifs d'un approfondissement du fameux fossé entre Flamands et francophones. On peut craindre que les acteurs politiques, ayant intégré cette idée, ne cherchent plus à imaginer des solutions alternatives à la décomposition lente ou rapide du pays. Certains politiques et commentateurs donnent ainsi l'impression d'avoir intériorisé le discours de la NVA selon lequel il n'y a rien à faire, sinon à constater (et justifier) l'évolution-dégradation de la Belgique".

Mon seul reproche est le manque d'un chapitre sur le rôle que peuvent jouer les citoyens contre cette perception de la Belgique, notamment à travers les réseaux sociaux ou/et en s'intéressant à l'autre communauté (ce qu'avait expliqué Gilles Vanden Burre en 2010 dans son livre "Oui, une autre Belgique est possible").

dimanche 10 mars 2013

Fin de la carrière sportive de Tia Hellebaut

Née en février 1978 à Anvers, l'athlète belge Tia Hellebaut a été championne d'Europe de saut en hauteur à Göteborg (2006) et Birmingham (2007), championne du monde de pentathlon en salle à Valence (2008), et a obtenu la médaille d'or en saut en hauteur (2,05 m) aux Jeux Olympiques de Pékin 2008. Avec Kim Gevaert, elle a été lauréate du Trophée National du Mérite Sportif 2006. En décembre 2008, Tia Hellebaut est élue Sportive de l'Année 2008 par les journalistes belges, et annonce qu'elle est enceinte et met fin à sa carrière sportive. Elle reprend la compétition en 2010, mais ne parvient plus à passer la barre des 2m et à décrocher une médaille. Tia est cependant encore classée 5ème au championnat d'Europe en 2010 et aux Jeux Olympiques de Londres 2012. A 35 ans, elle vient d'annoncer la fin de sa deuxième carrière sportive.
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vendredi 8 mars 2013

Journée Internationale de la Femme

A l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, je suis retourné dans les archives de mon blog pour mettre à l'honneur 10 femmes belges dont je vous ai déjà parlé :

L'ancienne championne Kim Clijsters :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/12/fin-de-carriere-pour-kim-clijsters.html

La chanteuse Selah Sue :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/01/la-chanteuse-belge-selah-sue.html

L'auteur Nicole Versailles :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/10/les-livres-de-notre-amie-nicole.html

La chanteuse Maurane :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/09/nouvel-album-de-maurane.html

L'auteur Edmée De Xhavée :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/08/les-romans-de-notre-amie-edmee-de.html

La princesse Claire de Belgique :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/01/les-39-ans-de-la-princesse-claire-de.html

L'humoriste Virginie Hocq :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/05/lhumoriste-belge-virginie-hocq.html

La chanteuse Axelle Red :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/02/lartiste-belge-axelle-red.html

La chorale féminine Scala :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/09/la-chorale-belge-scala.html

Soeur Jeanne Devos :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/04/soeur-jeanne-devos.html

Bonne fête à vous toutes, chères et fidèles lectrices du Journal d'un petit Belge!

mercredi 6 mars 2013

Les 80 ans de la Bush

          
Visitez la Brasserie
 Cette année, la Bush fête son 80ème anniversaire. La bière la plus forte de Belgique n'aurait peut-être jamais vu le jour sans l'archiduchesse Marie-Thérèse d'Autriche (mère de la reine Marie-Antoinette). A cette époque, notre pays appartient à l'empire autrichien et, en 1769, l'archiduchesse Marie-Thérèse instaure des taxes sur toutes les brasseries, y compris les seigneuriales jusqu'alors exemptées. Le but est de supprimer la concurrence déloyale. Dans le village de Pipaix (province du Hainaut), un certain Joseph construit une ferme devant le château...mais de l'autre côté de la route, là où les terres ne dépendent pas du seigneur. Il combine des activités d'agriculteur et de brasseur. La bière est consommée par son personnel et les autres villageois. Près de 250 ans plus tard, la brasserie (voir photo) est toujours au même endroit et dans la même famille! Huit générations se sont succédées jusqu'à aujourd'hui. En 1890, Clovis Dubuisson épouse l'arrière-arrière-petite-fille du fondateur et donne son nom à la brasserie. En 1931, ses héritiers Alfred et Amédée Dubuisson abandonnent définitivement l'agriculture pour se concentrer sur la bière. Amédée est un héros de la guerre 1914-1918. Une balle lui avait transpercé le crâne d'un côté à l'autre. Laissé pour mort sur le champ de bataille, il avait regagné les lignes belges et avait eu la vie sauve, tout en gardant une paralysie faciale. En 1933, Alfred crée une bière ambrée qui s'inspire du goût anglais alors très en vogue parmi les Belges : il la baptise Bush (traduction de son nom de famille en anglais). La composition de la Bush, inchangée depuis 1933, exclut tout additif non naturel. Depuis 1990, sous l'impulsion de Hugues Dubuisson, le petit-fils d'Alfred, la brasserie élargit sa palette de bières :  Bush de Noël, Bush Blonde, Cuvée des Trolls et Pêche Mel Bush. De 20.000 hectolitres en 2000, la production est désormais de 50.000 hectolitres. De 35 à 40% sont destinés à l'exportation dans une trentaine de pays (en particulier la France, l'Italie, les Etats-Unis et la Suisse). Victime de son succès belge et international, la brasserie est arrivée aujourd'hui au maximum de sa capacité et peine à satisfaire toutes les demandes, surtout en période de fêtes lorsque la Bush de Noël s'ajoute à la gamme. Depuis ce lundi, la bière est brassée cinq jours par semaine au lieu de quatre jusqu'à présent, mais cela ne suffira pas. Une nouvelle salle de brassage va être aménagée d'ici fin 2013 afin de porter la production annuelle à plus de 100.000 hectolitres. Les salles de fermentation et de garde seront aussi agrandies. L'investissement total des travaux est de 5 millions d'euros. La brasserie entend cependant rester une entreprise familiale et indépendante des grands groupes. Avec une société soeur spécialisée dans la distribution de boissons, elle occupe près d'une centaine de personnes. La ferme de 1769 a gardé son charme rustique. Il est possible de la visiter chaque samedi à 15 heures et d'y découvrir les étapes de la fabrication. La ferme abrite aussi un café-restaurant. Plus d'infos sur la brasserie Dubuisson :  www.br-dubuisson.com . A votre santé!

lundi 4 mars 2013

La 43ème Foire du Livre de Bruxelles

La 43ème Foire du Livre de Bruxelles se tiendra du 7 au 11 mars 2013 sur le site de Tour&Taxis. Quelques chiffres :  17.500 m2, 925 auteurs, 1.030 éditeurs, 225 événements et 70.000 visiteurs l'an dernier. Infos pratiques :   www.flb.be

Voici quelques auteurs belges dont j'ai parlé sur mon blog qui leur est consacré :

Dimitri Verhulst :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2013/02/nouveau-roman-de-dimitri-verhulst.html

Vincent Engel :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2013/02/vincent-engel-et-les-editeurs.html

Alain Bertrand :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2013/01/le-lait-de-la-terre-alain-bertrand.html

Eric-Emmanuel Schmitt :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/12/nouveau-livre-deric-emmanuel-schmitt.html

Patrick Declerck :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/12/prix-rossel-2012-patrick-declerck.html

Françoise Pirart :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/10/nouveau-roman-de-francoise-pirart.html

Colette Nys-Mazure :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/09/colette-nys-mazure-une-grande-dame-de.html

Amélie Nothomb :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/08/interview-damelie-nothomb-par-valerie.html

Tom Lanoye :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2011/01/tom-lanoye-enfin-traduit-en-francais.html

Xavier Deutsch : http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/02/le-parcours-litteraire-de-xavier.html

Au sein de la littérature belge, quels sont vos coups de coeur? Partagez-les dans les commentaires.

samedi 2 mars 2013

L'artiste belge An Pierlé

Née à Deurne (province d'Anvers) en 1974, l'artiste belge An  Pierlé a d'abord étudié le piano. Elle commence sa carrière dans les années 90, elle a fait deux albums avec le groupe White Velvet, elle a participé à la série télévisée "Moeder, waarom leven wij". Elle s'est faite remarquer en France grâce à sa reprise de "Il est 5 heures, Paris s'éveille" de Jacques Dutronc. Son nouvel album vient de sortir, et le premier titre est une reprise tout en douceur de "Such a shame" du groupe britannique Talk Talk. Pour écouter An Pierlé :  www.youtube.com/artist/an-pierl%C3%A9
        
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